Quelle ne fût pas ma surprise hier quand j'ai vu aux informations que au 21eme siecle ce genre de commerce, je peux vous dire que j'ai été horrifier de voir que des pays européens en font le commerce en toute légalité.
Voici un article que je viens de voir sur le Parlement Européen.
A Noël, il est souvent difficile d’échapper à la course aux cadeaux !
Pourtant, derrière de séduisants objets que l’on verrait bien dans la hotte du Père Noël, se cachent parfois de sombres histoires d’horreur. Les jolies figurines de chat lové dans un panier peuvent être fabriquées...avec de la vraie fourrure ! Les chats et chiens utilisés pour ce type de commerce sont élevés dans des conditions déplorables, puis brutalement tués. L’UE a décidé d’agir pour stopper ce cruel trafic.
Struan Stevenson, député européen britannique du Parti Populaire Européen, a mené la campagne de front pour faire interdire le commerce de fourrure de chat et de chiens en Europe.
Il nous explique son combat : « Ce type de commerce est bien plus courant qu’on ne le pense. La plupart des objets fabriqués avec de la fourrure d’animal domestique proviennent de pays asiatiques comme la Chine. L’un des groupes les plus importants de protection du bien-être animal, la Humane Society International, a enquêté sur ce commerce et a fourni des preuves tangibles attestant par exemple que les petites figurines de chat étaient en fait fabriquées avec de la fourrure de chien. »
Un commerce cruel, et pas seulement dans les jouets
Les chats et les chiens utilisés pour ce commerce sont élevés dans des conditions déplorables, et sont tués uniquement pour leur pelage. Les animaux errants sont capturés, et les animaux domestiques parfois volés pour répondre à une demande croissante pour ce genre de produits. Selon Struan Stevenson, près de 2 millions de chiens et chats meurent chaque année en Chine, en lien avec ce commerce.
"La peau de ces animaux est souvent retirée alors qu’ils sont encore vivants ! On les laisse ensuite mourir dans des souffrances atroces. Les fourrures de ces animaux sont apparues dans les magasins européens non seulement sous forme de figurines, mais aussi comme manteaux, aides homéopathiques pour l'arthrite, nœuds pour les cheveux des enfants, ornements pour les pulls ou encore fourrages pour les bottes et gants. Les fausses étiquettes trompent le public quant à leur véritable origine. Des noms tels que Gae-wolf, Sobaki, Asian Jackal, China wolf et Asiatic Racoon Dog sont communément utilisés sur les étiquettes de produits fabriqués à partir de fourrure d'animaux domestiques. », a averti Struan Stevenson.
Une interdiction longtemps attendue
Il a fallu près de sept années de campagne, durant lesquelles cinq Etats-membres ont interdit le commerce de fourrure de chats et chiens, et une majorité de députés européens signataires d’une déclaration écrite appelant à l'interdiction de ce commerce, pour que l'Union Européenne s’empare du sujet et décide d’y mettre fin.
Lors de sa session plénière d'octobre à Bruxelles, le Parlement européen a adopté un rapport sur le sujet, rédigé par la députée européenne allemande, Elisabeth Jeggle. Ce rapport exige une protection plus stricte des animaux, ainsi que des règles pour leur bien-être dans l'Union. Il répond à la Communication de la Commission européenne sur un "Plan d'action communautaire pour la protection et le bien-être des animaux pour 2006-2010". Le rapport du Parlement accueille favorablement la proposition de la Commission, qui prévoit d’interdire l'importation, l'exportation, le commerce et le traitement des fourrures de chats et de chiens.
Donnant suite aux demandes des députés, début novembre, le Commissaire chargé de la santé et de la protection des consommateurs Markos Kyprianou a dévoilé un projet de règlement visant à interdire l'importation, l'exportation et le commerce des fourrures de chats et chiens au sein de l’UE. Cette proposition débutera très bientôt son processus législatif, laissant espoir aux défenseurs des animaux d’une application de l’interdiction dès le 1er janvier 2008.
Les Etats Unis interdisent ce commerce cruel depuis 2001 et l'Australie depuis 2003. Si l'Europe suit leur exemple, le marché pour ce type d'objets se rétrécira fortement, épargnant ainsi des millions d'animaux d'une agonie atroce.
Voilà donc une bonne nouvelle, et un beau cadeau Noël de l'UE à l’attention des dizaines de millions d'amoureux de chats et de chiens en Europe -ainsi que de leurs fidèles compagnons !