LES GENS AMERS
De ton corps merveilleux je fais un festin
D' amour fou je me mets à genou et
Bois à ce calisse si doux qu'est ta vertu
Moment privilégié qui lie notre destin
Nos corps s'approprie l'un de l'autre, mordu,
A l'hameçon de l'éreinte et le contentement
de nos peau soudée, souffle coupé par
L'émotion commune, à nos esprits échauffés,
D'un même élan nos lèvres gonflées par les câlins
Qui se cherchent et se rejettent tour à tour,
Et l'envie de ne faire qu'un pour toujours,
Satisfaire ce besoin que deux êtres amoureux
Ont de faire, pour se rendre heureux,
Combien oublie, de ce met si précieux,
Délicatesse d'anciens dont l'esprit généreux,
A disparu avec le temps certain, sachant
Que pour eux, de retour en arrière nul ne peut.
Si vivre de regret rend amer, au lieu de
Se remémorer les jours heureux, alors mourir
Je préfère, car oublier je ne peux...
.- B.M...-.