La gazelle tibétaine rentre dans le rang des espèces menacées de disparition Comme le tigre de Bengale ou le panda, la gazelle tibétaine rentre dans le rang des espèces menacées de disparition.La
gazelle tibétaine, comme son nom l’indique, est une espèce de gazelle qui vit sur le plateau du
Tibet. Au début du 20ème siècle, on a pu l’observer sur un rayon de 20 000 km2 dans le Ladakh en
Inde. Toutefois, des études menées dans les années 2000 ont montré que l’effectif de la petite
antilope d’Asie a connu une chute vertigineuse dans cette région et a atteint un seuil critique le classant ainsi dans la catégorie des
espèces en voie de disparition.
Un peu moins d’une centaine d’animaux vivent actuellement dans la vallée de Henle et et sur plateau de Kalak Tartar sur un territoire de 100 km2. Les quelques effectifs qui ont rejoint la plaine de Raque, quant à eux, sont victimes d’accidents de voiture ou constituent une proie facile pour les
chiens errants.
Mais c’est surtout la chasse et la dégradation de son aire de vie du fait de l’extension des pâturages, associées aux intempéries, qui sont les principaux facteurs à l’origine de ce déclin. De plus, en pâturant avec les bêtes de ferme tels que les
chèvres et les
moutons, la gazelle tibétaine peut contracter des maladies propagées par ces animaux. Toutefois, la présence de yaks domestiques et ou de kiangs ne leur cause aucun problème.
Depuis l’année 2005, dans le but de restaurer la population de gazelles tibétaines, les autorités locales ont mis en place un programme de conservation étalé sur une période de 10 à 15 ans. L’effectif devrait passer de 100 à 500 animaux.
La réduction des pâturages, l’éradication des chiens errants, la vaccination des ovins et caprins et surtout la sensibilisation et la prise de conscience de la population locale figurent parmi les mesures appliquées dans cette perspective.