michele modérateur animaniax
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| Sujet: LES MAINATES Mer 02 Avr 2008, 23:09 | |
| LES MAINATESOiseaux querelleursLes mainates des montagnes traversent en petites troupes bruyantes les forêts où l'on peut entendre leurs gloussements rauques, profonds et leurs sifflements perçants. S'ils font beaucoup de bruit, il semble encore qu'ils soient querelleurs. Le mainate commun se rapproche de l'étourneau d'Europe par ses moeurs: bruyant, querelleur, il vit en bandes habitant les régions ouvertes et cherche sa nourriture principalement au sol. Le mouvement de ses pattes dénote parfois un comportement agressif. On voit l'oiseau bondir un certain nombre de fois de-ci de-là, battant des ailes et poussant des cris sourds, puis se mettre à battre des pattes contre le sol. D'autres mainates se distinguent entre eux selon qu'ils cherchent leur nourriture dans les arbres, comme le fait le mainate de l'Inde, ou sur le sol. Chez toutes les espèces, le régime alimentaire se compose de fruits et d'insectes, parfois de petits cadavres; la proportion entre nourritures végétale et animale varie, entre autres circonstances, selon les saisons. A la manière des étourneaux d'Europe, les mainates nichent en groupes; le mainate commun constitue même des communautés très peuplées. La décoration des nidsLe nid est généralement logé dans le creux d'un arbre; parfois aussi bâti à ciel ouvert, il revêt alors une forme globuleuse avec un orifice pratiqué sur le côté; enfin, on le trouve parfois dans un trou de talus. Le mainate du Bengale bâtit toujours son nid dans les trous de talus verticaux. Le matériau employé comporte branchettes, herbe et feuilles mortes, mais aussi tout ce qui se prête au transport: plumes, papiers, morceaux de chiffon, élytres de coléoptères, voire la peau rejetée par des serpents lors de leur mue. On a remarqué que les mainates avaient tendance à utiliser pour leurs nids des matériaux colorés, comme les pétales de grandes fleurs aux couleurs éclatantes. La ponte est de 2 à 9 oeufs, généralement de 3 à 5. Ces œufs sont, dans la majorité des cas, de teinte bleu verdâtre et parsemés de points bruns. La femelle couve seule les œufs pendant deux semaines environ; puis mâle et femelle s'occupent de nourrir les petits. Ceux-ci viennent au monde roses et sans plumes. Les pennes commencent à pousser vers le onzième jour et les yeux s'ouvrent au sixième jour. Globe-trottersDe même que la plupart des étourneaux, les mainates ont le don d'imiter les sons — et c'est là leur caractère le plus frappant. Ils se montrent capables d'imiter non seulement le cri des autres oiseaux mais aussi le langage des humains. Cette aptitude s'ajoutant à leur aspect séduisant a eu comme conséquence, au moins pour certaines espèces, leur importation. Ainsi le mainate commun a été importé en Afrique du Sud, en Australie, en Nouvelle-Zélande, aux îles Salomon, aux Hawaii, aux Fidji, à l'île Maurice et sur bien d'autres archipels encore des océans Pacifique, Indien ou Atlantique austral. Dans nombre de régions du monde, ils sont retournés à la nature et, pour certaines contrées, sont devenus un véritable fléau. Problèmes que posent les mainatesSur l'île Maurice, la présence de ces oiseaux est bénéfique à cause des insectes qu'ils y dévorent, en particulier le charançon de la canne à sucre, véritable fléau des plantations. On prétend que le mainate qui, de nos jours, réside au Natal et au Transvaal, en Afrique du Sud, y aurait été importé en 1888. Dans la revue "African Wild Life" (mars 1952), M. Cuthbertson cite un article nécrologique mentionnant qu'un certain Léon St. Guillaume avait, en 1888, lâché trois couples de mainates importés de l'île Maurice. Aujourd'hui il est devenu impossible de dénombrer exactement tous les mainates qui séjournent à Durban. Ils y hantent parcs, jardins et plages et nidifient dans les arbres, bruyamment, selon leur coutume. Le mainate de Rothschild provient de la petite île de Bali, en Indonésie. Là-bas, cette espèce est élevée en volière et exportée dans le monde entier; mais la destruction des forêts de Bali, qui a une population humaine très dense, a pris une telle ampleur qu'il existe désormais probablement davantage d'oiseaux de cette espèce dans les volières qu'en pleine nature. Dès lors on s'est mis à craindre pour sa survie. L'île de Vancouver, en Colombie britannique, voit aussi les mainates lui poser un problème: introduit vers la fin du siècle dernier, à peu près à la même époque où le mainate, lâché au Natal, commençait à s'y reproduire, le mainate huppé prospéra sur l'île pour finalement atteindre le chiffre de 20 000 et se fixer, semble-t-il, à ce plafond. On se demande pourquoi ce chiffre est demeuré stable; de toute façon c'est là un heureux événement car si ces mainates s'étaient mis à proliférer vers le sud, ils auraient fini par atteindre les cultures fruitières de Californie et, dès lors, un nouveau fléau se serait attaqué aux vergers. | |
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Nombre de messages : 780 Age : 52 Localisation : là ou la politesse existe Date d'inscription : 23/10/2007
| Sujet: LES MAINATES Mer 02 Avr 2008, 23:42 | |
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| Sujet: Re: LES MAINATES Jeu 03 Avr 2008, 11:14 | |
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Invité Invité
| Sujet: Re: LES MAINATES Jeu 03 Avr 2008, 22:18 | |
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